
Fausto, Gian et Siro déambulent dans les rues de Gênes.
Antiquaires sincères ou receleurs sans cœur, misérables voleurs en quête de larcins ou simples esthètes en quête du beau, ils déambulent dans les rues de Gênes.
Entre la cave d’un richissime connard à vider, le meuble d’une vieille bourgeoise à restaurer, ou la galerie privée d’un mystérieux aristo’ à admirer, ils déambulent dans les rues de Gênes.



Ils déambulent dans les rues de Gênes, où ils se posent des questions sur Dieu en gobant un cornet de fritto misto sur le pavé luisant, où ils se posent des questions sur eux attablés dans une chaleureuse osteria aux lumières tamisées, où on leur posent des questions à coups de bourre-pifs alors qu’ils dégustaient une pizza alla taglia au petit matin.
Ils déambulent sans but précis, et si l’on trouve parfois le fond de ces déambulations un peu flou, on ne peut qu’être charmés par leur forme, tant l’élégance du trait « alla Blain » offre une « gueule » aux personnages, tant le travail sur les couleurs et les ambiances offre une âme à la ville…



Fausto, Gian et Siro déambulent dans les rues de Gênes.
Nous, on déambule avec eux, on déambule avec plaisir,
On se balade avec eux, on se fait balader avec plaisir…
…et au final, qu’importe la destination, tant la balade est belle.

Les mouvements célestes, de Michele Peroncini (Ed. Sarbacane)