En décembre 2004, un tsunami d’une rare intensité ravagea une grande partie des pays bordant l’Océan Indien. Les dégâts furent inconsidérables, d’un point de vue humain comme matériel, et ceux qui ne périrent pas par la vague elle-même peineront à survivre dans le chaos généré par cette catastrophe.
Heureusement beaucoup d’ONG et de missions humanitaires se sont démenées pour venir en aide aux victimes en se rendant directement sur place et donnant de leur personne.
Elsa fut une de ses nombreux bénévoles qui partirent au lendemain du drame… mais contrairement aux autres, Elsa ne revint jamais, disparue du jour au lendemain, sans mot dire et sans laisser aucune trace.
Fatigué et désespéré par cette situation qui s’embourbe depuis trop d’années maintenant, le frère d’Elsa décide de s’envoler lui-même pour l’Indonésie et de marcher sur les traces de sa sœur afin de reprendre l’enquête là où les autorités – bredouilles – l’avaient abandonnée.
De rencontre en rencontre, Romain en apprendra beaucoup plus sur sa sœur qu’il n’en a appris tout au long d’une vie à ses côtés – ses convictions, ses doutes, ses secrets – mais également sur lui-même, sur le monde dans lequel il vit, sur les gens qui l’entourent, et plus généralement sur la vie : ce que l’on attend d’elle, ce qu’elle nous réserve réellement, et ces milliers de façons de la percevoir, propres à chacun…
Un album entre enquête et carnet de voyage – voyage initiatique entre quête de l’autre et quête de soi – appuyé par un trait vif et rapide mais ô combien expressif, posé sur des magnifiques et flamboyantes aquarelles s’étalant parfois sur des pleines pages pour nous offrir des paysages époustouflants…
…un peu comme si nous feuilletions ensemble le carnet de dessins qu’aurait tenu Romain au cours de son périple.
Un rendu hautement immersif qui ne rend que plus touchante et humaine encore cette belle histoire, sensible et envoutante, véritable ode à la vie, à l’espoir, et à l’optimiste, même quant le sort vous oppose à de terribles épreuves.
Tsunami, de Pendanx & Piatzszek (ed. Futuropolis).