En attendant l’annonce de la sélection du Festival de Cannes 2024, le 11 avril prochain, les organisateurs ont déjà commencé à révéler les titres de quelques films qui seront projetés sur la Croisette en mai prochain.
Nous avions déjà appris que Furiosa : une saga Mad Max de George Miller sera présenté le 15 mai lors d’une soirée de gala, hors compétition.
Aujourd’hui, c’est le film d’ouverture qui a été dévoilé. Il s’agit du nouveau long-métrage de Quentin Dupieux, Le Deuxième acte.

Deux ans après avoir fait rire les festivaliers avec Fumer fait tousser, le cinéaste français revient à Cannes avec une nouvelle comédie au casting alléchant – Léa Seydoux, Vincent Lindon, Louis Garrel, Raphaël Quenard.
Les organisateurs annoncent une oeuvre qui, dans la foulée de Yannick et Daaaaaali!, constitue une nouvelle mise en abyme du travail de comédien.

L’intrigue, elle, a tout du vaudeville classique : Une jeune femme, Florence, veut présenter l’homme dont elle est amoureuse à son père, sans savoir que ses sentiments ne sont pas partagés. David souhaite en effet se débarrasser de cette amoureuse trop collante en la poussant dans les bras de son ami Willy. Mais le lieu où se déroule le récit, un restaurant perdu dans la campagne, et le goût prononcé du cinéaste pour l’absurde laissent présager d’une oeuvre pas si conventionnelle.
On s’attend même à un objet assez inclassable, dans la lignée de tout ce que Quentin Dupieux a réalisé jusque là.

Pas sûr que tout le monde apprécie son humour grinçant et décalé, mais le cinéma de Quentin Dupieux a le mérite de ne jamais laisser indifférent, ce qui lui vaut fréquemment d’être sélectionné dans les plus grands festivals de cinéma mondiaux. On attend donc impatiemment de le découvrir, en espérant que ce nouveau film lui fera passer un nouveau palier en tant que réalisateur.

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Rédacteur en chef de Angle[s] de vue, Boustoune est un cinéphile passionné qui fréquente assidument les salles obscures et les festivals depuis plus de vingt ans (rhôô, le vieux...) Il aime tous les genres cinématographiques, mais il a un faible pour le cinéma alternatif, riche et complexe. Autant dire que les oeuvres de David Lynch ou de Peter Greenaway le mettent littéralement en transe, ce qui le fait passer pour un doux dingue vaguement masochiste auprès des gens dit « normaux »… Ah, et il possède aussi un humour assez particulier, ironique et porté sur, aux choix, le calembour foireux ou le bon mot de génie…

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