* L’instant Insta’ / Chro’ express :
« Chef d’œuvre ! » aurais-je envie de m’écrier suite à la lecture de cet ultime tome de l’Arabe du Futur… mais (car il y a toujours un « mais »), aussi excellentissime soit-il, le terme chef d’œuvre sous-entendrait que cette œuvre-ci soit au-dessus de toutes les autres œuvres de Mr Sattouf (ma touffe, ta touffe, notre touffe), or, ce tome-ci clos magnifiquement une série elle-même magnifique. « Chef d’œuvre que cette série ! », devrais-je alors m’écrier… mais (car il y a encore un « mais »), aussi excellentissime soit-elle, le terme chef d’œuvre sous-entendrait que cette série-ci soit l’œuvre de Riad Sattouf (khihihi !) qui supplanterait toutes ses autres œuvres, or, si cette série est en effet magnifique, elle l’est aussi et surtout parce que l’on retrouve en elle – et particulièrement en cet ultime tome – tout ce qui fait l’œuvre de Riad Sattouf (Fatouss ?), œuvre magnifique dans son intégralité, des Pauvres Aventures de Jérémie aux Cahiers d’Esther en passant par ses livres plus trash et ses expériences cinématographiques !
Suite à la lecture de cet ultime tome de l’Arabe du Futur, je ne m’écrierai donc pas « Chef d’œuvre ! », mais plus globalement « Génie ! ».
L’arabe du futur (Tome 6), de Riad Sattouf (Ed. Allary Editions)