New York, dans un futur incertain.
La Grosse Pomme et sa population ont bien évoluées, et les hommes se partagent maintenant la ville avec des êtres étranges. Qui sont-ils ? Dinosaures, extra-terrestres, mutants…? Qu’importe ! Le réel problème n’est pas leur origine, mais le fait que les temps ont bel et bien changés, et que si le business de ce vieux mafieux mourant est repris par son grand con de fils, c’en est fini de son empire.
Heureusement, un espoir subsiste en la personne de Drakka, fruit de l’union interdite entre le vieil homme et une vampire.
Balach, dans le même futur incertain.
L’Europe de l’Est a subi une guerre civile et un accident nucléaire, et les gangs se partagent maintenant ce qu’il reste de cette ville avec une violence singulière. Qui sont-ils ? Militaires, mercenaires, tueurs sanguinaires ? Qu’importe ! Le réel problème n’est pas leur origine, mais le fait que les temps ont bel et bien changés, et que si ces milices sur-armées déciment la population qui servait de garde-manger à ces vieux vampires mourants, c’en est fini de leur race.
Heureusement, un espoir subsiste en Drakka, fruit de l’union interdite entre un homme et une vampire.
Des vampires, des vieux mafieux, des extra-terrestres, des milices armées… Joyeux bordel, non ?!
D’autant que si le premier tome ne vous en disait pas beaucoup plus sur cet étrange futur incertain (fruit d’une simple évolution, d’une invasion, d’une catastrophe naturelle…?), le second ne vous apprendra pas d’avantage…
Qu’importe ! Le réel sujet de cette bédé n’est pas l’origine de ce chaos, mais le fait que les auteurs ont envie de se marrer avec des thèmes qu’ils apprécient, et que si ils passaient leur temps à expliquer la situation aux lecteurs, c’en serait fini de l’action débridée qu’ils nous balancent dans ces bouquins !
Alors si le scénariste ne s’étend sur la création de ce monde décadent, il n’y va pas avec le dos de la cuillère quant à sa destruction ! Une véritable explosion que l’on se prend en plein les dents (pointues), servie par un dessin très cartoon – hyper expressif et hyper dynamique – et des ambiances travaillées, aux couleurs qui pètent et aux effets qui flashent !
…et puis, hé : à l’heure de Twilight, où on nous réchauffe du vieux vampire beau-ténébreux-séducteur à tendance gothique, avouez que ce serait con de passer à côté de ce blondinet aux longues canines qui débarque pour remuer le genre à grands coups de bazooka !?
Drakka (2 tomes), de Brrémaud & Felici (ed. Ankama).