– Chasseurs de ptérodactyles, de Brendan Leach –

Courte chronique pour une courte histoire, celle de deux frères, chasseurs de ptérodactyles dans le ciel d’un New York d’avant-guerre envahi de dinosaures volants.
Une courte histoire de 40 pages que Brendan Leach, à peine diplômé d’une prestigieuse école d’art, édita lui-même sur du papier journal.
Une courte histoire dont on appréciera le contexte de science-fiction rétro’, les scènes d’action se déroulant en montgolfières équipées de fiers chasseurs au casque de cuir et aux lunettes d’aviateur d’antan, exterminant leur proie au harpon ou à la dynamite.
Une courte histoire dont on appréciera les personnages, la psychologie soignée de ce guetteur discret et renfermé qui aimerait briller autant que son frère, habile et arrogant chasseur adulé de tous, mais qui se sentirait coupable d’exterminer ces majestueux prédateurs.
Une courte histoire dont on appréciera le graphisme, ce trait brut et incisif, cette façon si tendre de représenter un New York d’un autre temps qui n’est pas sans rappeler un certain Ben Katchor (click).
Une courte histoire dont on appréciera finalement le côté bref et rapide, semblable au gout agréable d’un baiser volé, à peine effleuré mais intense, ne durant qu’un court instant mais continuant de résonner longtemps dans notre mémoire.

Chasseurs de ptérodactyles, de Brendan Leach (ed. Cà & Là).