Entrez pauvres badauds, entrez nobles gents, entrez jolies demoiselles…
…entrez au Théâtre de l’Epouvante, et tremblez !
Tremblez devant ce terrible loup-garou, cet effrayant homme sans-tête, cet épouvantable épouvantail et son cortège de corbeaux !
Entrez, car si vous aimez vous faire peur, en ces lieux macabres, vous serez comblés.
Mais prenez gardes, parfois, à trop les jouer, les contes deviennent réalité.
Et si ces monstres imaginaires sont plus repoussants que méchants, leur amour commun pour la belle Elena et la jalousie qui en résulte les transformeront alors en sanguinaires assassins !
Entrez pauvres badauds, entrez nobles gents, entrez jolies demoiselles…
…entrez au Théâtre de l’Epouvante, et vibrez !
Vibrez en prenant part à la danse funèbre orchestrée de main de maître par Alexandre Kha.
Laissez-vous séduire par ses personnages sensibles et touchants, le charme désuet de ses décors fins et subtils, ses rêves cauchemardesques et ses cauchemars oniriques, son univers tout aussi romantique que morbide.
Entrez pauvres badauds, entrez nobles gents, entrez jolies demoiselles…
…assistez aux nuits rouges du Théâtre de l’Epouvante, et applaudissez !
Applaudissez ce bel hommage au Théâtre du Grand-Guignol, bien sûr, mais aussi au Fantôme de l’Opéra, à Dracula, à Frankenstein, à tous ces grands romans d’épouvante où l’Amour le disputait à la Mort, où l’on aimait se faire peur… et où l’on n’avait pas peur de s’aimer !
Les nuits rouges du Théâtre de l’Epouvante, d’Alexandre Kha (ed. Tanibis).