* Pour ceux ayant manqué le début : chronique du terrible Tome 1, ici.
BIM !
Hammerfist, le gorille, et Jack Mandrill, son babouin de taré de collègue, sont de retour !
Toujours aussi occupés à zoner à Los Animales en se collant des cuites d’anthologie et reluquant les filles de peu de vertu, les deux primates feraient mieux de surveiller leurs p’tits culs poilus : ces accidents manquant systématiquement de leur couter la vie ne sont-ils pas un peu trop fréquents pour n’être que le fruit du hasard !?
Va falloir mener l’enquête pour dénicher le fils de @!$# qui veut se payer leur peau…
…et si leurs interlocuteurs se révèlent peu bavards, nos deux lascars sauront leur délier la langue à grands coups d’mandales dans la tronche !
Et c’est ti-par’ pour nouvelle fournée de barres de rire grâce aux dialogues de ouf’ du père ElDiablo – au riche vocabulaire et au sens de la formule sans pareil – et un décalquage de rétine toujours aussi jouissif que violent grâce aux dessins bien vénèr’ de Pozla, de nouveau épaulé par Miaw pour barbouiller tout ça de couleurs qui flashent et qui claquent !
Mais au-delà de ce putain de feu d’artifice d’humour et d’action, on applaudira également l’intelligence du scénario, car si le premier tome laissait croire que les différents chapitres du bouquin étaient plus ou moins indépendants, le second révèlera une réelle trame de fond reliant entre elles toutes les (més)aventures de nos macaques… et de ce branque de cosmonaute débarquant du passé, prêt à tout pour achever l’œuvre de son père et replacer l’Homme tout en haut de la chaine alimentaire !
Après tant de compliments, saurais-je conclure cet article en employant un autre mot que « génial » ?
Oui : « la putain d’sa race, ça déchire sa mère » !
Monkey Bizness, Tome 2, de Pozla & ElDiablo (ed. Ankama).