– Mine, d’Anne-Caroline Pandolfo & Terkel Risbjerg –

Léon est un gros nounours.
Pas au sens propre du terme, bien sûr : un grand gaillard, un peu pataud, pas bavard, timide à l’extrême, mais gentil au possible.
Léon vit seul dans un minuscule appartement sous les toits. Un appartement où nul ne vient jamais, à part peut-être Gaspard, son seul, unique, et fidèle ami.

Minette est un chat.
Au sens propre du terme : une petite chatte noire, féline au possible, affectueuse et câline, indépendante et sauvage.
Un soir, Minette croise le chemin de Léon, lui emboite le pas, le suit dans son appartement, y passe la nuit, et disparait… pour mieux reparaître la nuit suivante… et la suivante… et la suivante.

Le grand Léon est sous le charme, la petite Minette est en confiance, chacun savoure la présence de l’autre, et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes… ou tout du moins dans leur petite vie tranquille.

Pourtant, lorsqu’un matin Léon se réveille avec une jolie demoiselle blottie contre lui en lieu et place de sa féline amie, sa petite vie tranquille risque fort de subir quelques remous.

Commence alors une enquête sous la neige et sur les toits, empreinte à la fois romance et de douceur, de mystère et de sorcellerie.

 

Une ambiance toute particulière que Terkel Risbjerg illustre d’un noir et blanc tantôt lumineux et plein d’espoir, tantôt sombre et profond, inquiétant et oppressant.

Une histoire d’amour à la frontière du fantastique et du mystique, où les images se passent souvent des mots, au rythme lent et envoutant parfaitement maitrisé.

Mine, d’Anne-Caroline Pandolfo & Terkel Risbjerg (ed. Sarbacane).

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