– DoggyBags (Tome 3), dirigé par Run –

* Pour ceux ayant manqué le début : chroniques des tomes précédents ici et .

BAM !!

A peine quelques mois après le tome 2, on tend déjà l’autre joue pour se prendre la nouvelle claque DoggyBags !

Au menu, toujours les ingrédients qui ont fait le succès de la série : violence gratuite, flots d’hémoglobine, et gros nichons !

Et pourtant, un nouveau parfum se dégage de ce troisième opus.
De la maturité ? Je n’irai peut-être pas jusqu’à là ! Quoi que…
Ce troisième tome est entièrement consacré au Mexique, et plus particulièrement à Ciudad Juarez, une ville de tarés où Run à eu l’occaz’ d’aller trainer ses guêtres (Baskets ? Santiags ? Babouches ?) et d’halluciner sur le chaos qui y règne en permanence.

Du coup, la totalité des bonus (coupons publicitaires, fausses couv’…) seront en mexicains, mais surtout, les rubriques « le saviez-vous » prendront un ton beaucoup plus sérieux qu’à l’habitude afin de nous rapporter à quel point les cartels de la drogue se sont emparé de la ville – et même du pays – imposant leur loi au gouvernement, et non l’inverse !

Les bédés suivront bien entendu la même tangente, et continueront d’exploiter plus profondément ce filon :

De ses crayons aussi affutés qu’une machette, Neyef illustrera un scénario de Run, qui se teintera de fantastique lorsqu’un chef de gang hyper-violent réalisera que dans ce pays où il est coutume de sanctifier la mort, les superstitions peuvent parfois prendre bien plus d’importance qu’on ne voudrait leur en accorder.

Le duo Gasparutto et Giugiaro, eux, traiteront un pendant plus méconnu de cette véritable guerre qui se déroule à Ciudad Juarez. Les lascars mettront en scène des super-justiciers agissant au nom du peuple contre les cartels et leur suprématie, mais qui les combattent néanmoins selon leurs propres méthodes ; sanglantes, sadiques, et terrifiantes !

Des gorges tranchées, des vengeances d’outre-tombe, des flingues à crosses dorées qui fracassent des nez remplis de coke…
…bon, d’accord : et les nichons, ils sont où, alors ?

  

Pour le quota de meufs à poil, Run a eu l’idée géniale de rappeler Florent Maudoux – le virtuose des pinceaux et des corps alléchants – qui débarque sa dangereuse et sensuelle Masiko dans un bordel mexicain afin d’apprendre les bonnes manières à un trio de mafieux aussi vulgaires que vicieux.
La magnifique poulette leur offrira un effeuillage à la mode burlesque aussi fatal qu’érotique…
…et Maudoux nous offrira à nous, lecteurs en quête d’émotions fortes, maintes cases de toute beauté devant lesquelles nous tomberons en pamoison dans un gloups sonore et guttural !

Hey, gringo, t’es encore là à lire mon article ? Mais puta madre, prends tes cojones à ton cou et cours acheter ce putain d’album, cabrone !

Doggy Bags, Tome 3, dirigé par Run, avec aussi Neyef, Florent Maudoux, Gasparutto & Giugiaro (ed. Ankama).

PS : Comme d’hab’, un poster à déplier est offert en dernière page. Il en existe trois versions différentes, toutes aussi belles les unes que les autres, pourtant, je ne saurai trop vous conseiller de chercher dans la pile de votre libraire afin de dégoter celui de Masiko : accrochez-là au dessus de votre pieu, et vous retrouverez à coup sûr vos rêves chauds et moites d’adolescent … héhé !

3 Comments

on “– DoggyBags (Tome 3), dirigé par Run –
3 Comments on “– DoggyBags (Tome 3), dirigé par Run –
  1. comment on fait quand sa meuf, ne vuet pas du poster au dessus du lit ? on peut le mettre au dessus de son bureau au taf ?
    sinon un bon kif ce 3eme opus, et cette fois sur les 3 histoires !!!! à chaudement (ou devrais je dire masikement ? ) recommander

  2. Dans ce cas là, on change de meuf, merde ! Ou mieux : présente lui Masiko, elle ne peut que succomber aussi à ses charmes, et ça pourrait peut-être se finir en un très bon plan pour toi ;o)
    Sinon, oui, d’accord avec toi : un très bel album, avec une très bonne idée de l’artriculer autour d’une thématique.
    Impatient de voir comment ils vont continuer cette putain de série !

  3. Pingback: La Rubrique-à-Brac | – DoggyBags #6 (Heart Breaker), de Run, Céline Tran, Maudoux, Singelin & Gasparutto -

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