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– Séance de rattrapage –

Sortis il y a longtemps et lus que dernièrement, tellement forts que je n’arrive pas à trouver les mots adéquats, ou déjà chroniqués par bien d’autres que moi ; voici quelques bouquins qui ont rejoint ma bédéthèque sans passer par la case « Rubrique-à-Brac »…
…mais qu’il serait dommage de ne pas mentionner, ne serait-ce que brièvement !

June, de Nicolas Moog (Six Pieds Sous Terre) :
Un dessin faussement simple et réellement touchant pour un sujet des plus graves et sensibles : l’alcoolisme d’un père vu par les yeux de sa petite fille. Poignant.

 

 

Sous l’entonnoir, de Sybiline & Natacha Sicaud (Delcourt) :
Le séjour d’une adolescente en hôpital psychiatrique suite à une tentative de suicide, tout en pudeur et en émotion, illustré avec une grande sensibilité et justesse.

 

Quoi !, collectif (l’Association) :
Malgré une note anti-Menu un peu trop présente, ce livre reste tout de même l’occasion de mieux comprendre l’histoire d’une maison d’éditions ayant joué un rôle majeur dans le monde du 9ème art, au travers des souvenirs nostalgiques, drôles, ou caustiques de ceux ayant pris part à cette belle aventure.

Marvel 1602, de Gaiman & Kubert (Panini) :
Une transposition de l’univers Marvel à l’époque de l’Inquisition. Malgré une fin un poil mystico-chelou, cet arc reste carrément bien pensé et réalisé.
(Chronique par l’ami Neault, ici).

 

Dingo Jack Stories, de Pixel Vengeur (Même Pas Mal) :
De folles aventures à la croisée d’Indiana Jones, James Bond, ou Tintin… mais à la sauce Pixel Vengeur ! Désopilant, explosif… et plein de special guests de renom !

 

 

…à la folie, de James & Silvain Ricard (Futuropolis) :
Mis en confiance par un dessin animalier souvent employé pour traiter des sujets légers, on baisse sa garde et on se prend un grand coup de poing en pleine face… comme celui que reçoit régulièrement l’héroïne par son mari.
Un livre fort et surprenant sur les violences conjugales.

 

Debout mes globules, de Boulet (Delcourt) :
Le sixième tome des Notes, toujours aussi drôle, parfois poétique et mélancolique, et de plus en plus fort graphiquement… wahou !

 

 

Billy Wild, de Céka & Griffon (Akileos) :
Un western biblique, teinté de fantastique et d’horreur, où l’on pourra reconnaître les visages grimaçants du diable et ses démons sous le trait tranchant, agressif, et hyper-dynamique de Guillaume Griffon.

 

En vrac / Dernier Etage, Gilles Rochier (ed. Six Pieds Sous Terre) :
Parce que malgré son Fauve « Découverte » au dernier festival d’Angoulême, Gilles Rochier n’en est pas à son premier album… alors découvrez ses premiers travaux où il décrit la vie dans sa cité avec un style qui fleure bon le vieux fanzine.

Vivre Dessous, collectif (Manolosanctis) :
Un recueil de courtes histoires gravitant autour d’un mystérieux nuage rouge envahissant peu à peu notre ciel, orchestré par le grand Thomas Cadène et illustré par le must de la nouvelle génération.

 

Vivisection, de Matt Dunhill & Cisko K (Treize Etrange) :
Entre flashbacks, rêves, cauchemars, souvenirs, et fantasmes ; c’est toute la vie sentimentale d’un homme – de l’enfance à l’âge adulte – qui passe ici sous le scalpel acéré de Matt Dunhill et Cisko K, avec beaucoup d’humour, d’inventivité, et une grande maitrise… du découpage !

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