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– Baby’s in black, d’Arne Bellstorf –

Stuart, John, Paul, George, et Pete sont 5 garçons dans le vent. Fans des légendes du Rock-n-Roll – de Chuck Berry à Elvis en passant par Little Richard -, ils arborent fièrement bananes et blousons noirs quand eux-mêmes montent sur scène pour enflammer la salle au son de leurs rythmes endiablés ! Eux, ce sont les Beatles !
Heu… les Beatles ? Cinq membres…? La banane et le blouson noir…? Pete et Stuart…?!
Bon, OK, pas tout à fait les Beatles somme on a pu les connaître durant leurs folles années de gloire, cet album revenant sur les tous premiers pas des Beatles, quand George Harrison n’avait que 17 ans, bien avant que Ringo ne rejoignent la bande…
Nous sommes en 1960, à l’époque, les Beatles trainaient leur guêtres à travers l’Europe, se produisaient pour trois sous dans des rades miteux, et jouaient aux vilains rockers, adoptant le look bad-boy qu’on associait systématiquement aux jeunes voyous s’adonnant à cette musique du diable.

Mais même si nous découvrirons en ces pages quel fut le premier 45 tours des Beatles, ou encore qui inspira leur mythique coupe de cheveux, Baby’s in black est loin de n’être qu’une énième rétrospective sur le fameux groupe de Liverpool. Ici, Arne Bellstorf (l’auteur) s’attardera sur Stuart Sutcliffe, le cinquième membre sus-cité : sa rencontre avec Astrid Kirchherr – jeune allemande étudiante en photographie et fan de la première heure -, leur coup de foudre et la belle histoire d’amour qui s’ensuivit ; mais aussi son histoire d’amour avec la peinture, la bourse d’étude qu’il décrocha aux beaux-arts et la reconnaissance de son talent qui s’ensuivit. Deux histoires d’amour passionnelles qui petit à petit l’écarteront du groupe mais qui n’empêcheront pas John, Paul, George, et plus tard Ringo, de connaître la gloire qui leur était destinée… tout en gardant toujours ce petit souvenir de Stu’ gravé dans leur mémoire.

 

Un roman graphique dénué de fioritures – tant sur le fond que sur la forme – mais dont la simplicité fait mouche ; retraçant à la perfection toute une époque et véhiculant une grande émotion qui nous touche droit au cœur.

Baby’s in black, d’Arne Bellstorf (ed. Sarbacane).

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