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– La nuit, de Stanislas Gros –

Au crépuscule, un chevalier erre autour de son château, traquant l’infâme sorcière qui le menace. Une sorcière ? Sur les remparts, un arbalétier l’attend de pied ferme afin de redorer son blason auprès de sa femme. Sa femme ? Elle n’attend qu’une chose, que son fils se couche afin de fuir avec son amant. Son amant ? Il profite de la nuit pour s’échapper du château où il vit seul avec sa mère et son oncle. Son oncle ? Un vieil inquisiteur obsédé par les cheveux et les sorcières. Des sorcières ? Comme celle qui vient de filer à nouveau sous le nez de notre chevalier ?

Une pléiade de personnages, personnages tour à tour héros de leur chapitre, chapitres qui s’imbriquent comme les pièces d’un puzzle, puzzle qui révèle petit à petit son histoire, histoire des plus simples et parfois même absurde, absurde et simple mais faussement naïve, faussement naïve et simple à l’image de son dessin…
…dessin et histoire simples, donc, mais au service d’une bien maline construction, construction jouant sur la redondance et la répétition à la manière d’un cadavre exquis, exquis comme ce petit album surprenant et original.

La nuit, de Stanislas Gros (ed. Gallimard – Bayou).

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