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– Les longues traversées, de Giraudeau & Cailleaux –

Théo aime Julie. Il aime poser sa tête sur sa poitrine, sentir ses longs cheveux roux lui chatouiller le visage. Mais Théo n’est qu’un enfant, et Julie, plus âgée, disparait de sa vie pour étudier à Paris alors que lui vit à la Rochelle.
Diego aime Yoli. Il aime la regarder passer, contempler sa peau d’ébène dans sa robe ivoire. Mais Diego vit en Angola, et la guerre qui ravage le pays lui enlève brutalement Yoli.
Théo errera de travail en travail, sera marin, puis écrivain, pour fuir la réalité et sa tristesse.
Diego errera à travers le pays, atteindra les côtes, et embarquera à bord d’un cargo pour fuir la guerre et sa violence.
Théo partira à Lisbonne et parcourra la ville pour écrire sur Ines de Flores et s’imprégner de l’atmosphère dans laquelle elle vécut.
Diego débarquera à Lisbonne et vivra sur une épave mouillant dans les docks désaffectés pour continuer de vivre dans un environnement qu’il maîtrise et fuir la ville qui l’effraie.
Théo, arpentant les quais, rencontrera Diego, hantant les lieux.
Les deux hommes, aux parcours si différents et pourtant si semblables, se lieront d’amitié et parleront longuement de leurs expériences, de la mer, des voyages, des femmes, de l’amour – de ce que l’on peut faire par amour, de ce que nous fait faire l’absence d’amour – et au final, de la vie : de la vie que l’on mène, de la vie que l’on s’invente, de la vie que l’on espère, de la vie qui nous tend les bras, de la vie que l’on saisit ou non…

Pour son ultime ouvrage, Bernard Giraudeau nous offre un récit empli d’émotions et de sentiments, idéalement illustré par le trait délicat et élégant de Christian Cailleaux ; à l’aise sur les scènes d’aventures comme sur les pleines pages en haute mer et les moments plus intimes où un regard, un sourire, un effleurement, en disent aussi long que les mots…

Les longues traversées, de Giraudeau & Cailleaux (ed. Dupuis).

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