– Yaxin, de Vey & Arenas –

Après avoir abordé le thème des pirates qui embrochent, des zombies qui puent, des truands qui dézinguent, ou encore des planètes qui flambent ; que diriez-vous de revenir vers quelque chose de plus mignon et magique… non ?!
Pour ça, j’ai ce qu’il vous faut sous la main : Yaxin.

Yaxin est une île étrange et fabuleuse, peuplée de nymphes, de fées et autres créatures mythologiques, loin de la folie des hommes.
Yaxin est cette île sur laquelle Gabriel, le petit faune, rencontre Merlin, le grand magicien.
Le faune impressionné et intrigué par le magicien, ne le lâchera plus d’une semelle et l’assaillira de questions sur la magie, le monde, la vie…
Le magicien attendri et charmé par le faune, se prendra d’affection pour lui et abreuvera sa soif de savoir par de longues leçons empreintes d’une grande sagesse.

Voilà pour l’histoire, elle tient en quelques lignes et elle est on ne peut plus simple.
Mais si l’on se penche sur cet album, ce n’est pas pour ce qu’il nous raconte, mais pour ce qu’il nous apporte.

Ce livre, léger et onirique, nous offre une douce et apaisante ballade à travers les paysages paradisiaques de Yaxin.
Yaxin qui se transforme au fil des saisons ; de ses cerisiers chargés de fleurs roses et fraîches au printemps, à sa blancheur virginale éclatante et pure en hiver, en passant pas ses tournesols flamboyants et magistraux en automne.
Yaxin dont la beauté n’a d’égale que celle des fées qui dansent dans une légère brise chargée de perles de rosée.
Yaxin, splendidement mise en images par Man Arenas, qui par son trait rond, généreux, soigné et inspiré, sublimé par ses magnifiques couleurs pastelles ; arrive à retranscrire toute la douceur et la poésie de cette terre de rêves. Chacune de ses cases est un véritable petit tableau, une miniature de maître, qui illustre parfaitement le lyrisme du texte.

Yaxin, pas vraiment un album de BD comme on l’entend ; plutôt un livre objet, un conte mythologique et poétique que l’on feuillette lentement et longuement, blotti bien au chaud sous sa couette, pour se préparer à une agréable nuit emplie de rêves enchanteurs.

Yaxin, Le Faune Gabriel, Canto I, de Dimitri Vey et Man Arenas (ed. Soleil / Collection Métamorphose)

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